St. John Lucas, comp. (1879–1934). The Oxford Book of French Verse. 1920.
Pierre de Ronsard 15241585
65. Odes
iiiF
Qu’il passe en froideur un glacon:
Fay venir Janne, qu’elle apporte
Son luth pour dire une chanson:
Et dy à Barbe qu’elle vienne
Les cheveux tors à la façon
D’une follastre Italienne.
Ne vois tu que le jour se passe?
Je ne vy point au lendemain:
Page, reverse dans ma tasse,
Que ce grand verre soit tout plain.
Maudit soit qui languit en vain:
Ces vieux Medecins je n’appreuve:
Mon cerveau n’est jamais bien sain,
Si beaucoup de vin ne l’abreuve.